P.-S.

J’ai toujours été en contact avec les mamans et les jeunes de mon quartier. Les 15/20 ans les plus à la dérive se sont le plus mobilisés pour que nous ayons un lieu d’accueil. J’ai reçu chez moi les toxicomanes du quartier. Et j’ai écouté sans juger. Je sais aussi ce que c’est que de se sentir humiliée. Quand on est en difficulté, on se sent très humilié. C’est là qu’on est content de croiser quelqu’un sur son chemin.

Jeanne, en compagnie de Gérard