Il faut être fort pour devenir parent de ses parents. C’est une maladie qui vous vole une partie de votre histoire à vous. Au début je croyais qu’il faisait exprès de ne pas se souvenir, tellement c’était dur à accepter. J’ai dû aussi apprendre à construire une relation plus tactile. Chez nous, il n’y avait pas de câlin. Par respect envers mon père, je ne m’autorisais pas à le toucher.
Maryse, à propos de son père, Henri.
Henri