J’ai travaillé 46 ans à La Ouate thermogène. L’usine a été créée en 1896, rue de l’Arbrisseau à la place d’une savonnerie et d’une fabrique de wassingues. Les hommes imprégnaient la ouate d’une teinture de piments et d’alcool. Entre soixante et cent femmes cousaient des plastrons et conditionnaient les produits destinés à soigner rhumes et bronchites. On avait beau se changer, quand on rentrait chez nous, les enfants éternuaient. Yves en est le dernier fabriquant.
Thérèse (& Yves)