Assis sur les marches d’un bâtiment municipal où travaille
Aoucha, un petit groupe d’hommes d’un âge avancé discute en regardant les gens passer. L’emplacement est stratégique, non pas pour l’animation qui y règne, la rue est plutôt calme, mais ces marches bénéficient de l’exposition maximale du soleil jusque tard dans l’après-midi. Bien que peu confortables, elles sont chaudes. Une trentaine d’hommes s’y relaient par groupes de cinq ou six au gré des affinités. Ici, la météorologie dicte sa loi et conditionne le rythme des rencontres. La lumière qui éclaire ces visages en accentue le relief. Les traits qui en émergent et la chaleur ambiante nous entraînent par la pensée vers ce pays qui les a vus naître : l’Algérie.
Missoum, Mahmoud, Aoucha, Amar, Amar, Slimaine, Mohamed.