Mes parents, des Helleboid, étaient agriculteurs dans le marais de Serques, mais sans bateau. Après mon mariage, je me suis mis au maraichage. A cette époque-là, tous les ménages travaillaient ensemble. C’est resté un métier dur. C’est très physique. J’ai passé quarante ans dans les champs par tous les temps. On peut bien arrêter une journée mais pas plus. En deux jours, le chou-fleur passe de la taille d’un bol à déjeuner à sa pleine maturité. Après, les bouquets s’écartent trop. La marchandise se déprécie.
Brigitte